Le DPE est au cœur du débat du plan énergétique porté par Nicolas Hulot. Quel est votre point de vue ?
Le 1er février, nous avons présenté 12 propositions au Conseil supérieur de la Construction et de l’Efficacité Énergétique avec pour objectif que le DPE évolue vers un DPE 3.0. Ces propositions se sont articulées autour de 4 grands principes : fiabilisation, meilleure lisibilité par les clients, enrichissement pour éradiquer les « passoirs thermiques », et plus grande implication des diagnostiqueurs dans le cadre des travaux d’amélioration autour de l’utilisation plus pertinente et efficace des données récoltées. Nous proposons également d’accompagner les pouvoirs publics par la mise en place d’ateliers-test grandeur nature grâce à nos nombreux adhérents qui tissent l’ensemble du territoire.
Quelles sont les conséquences de l’arrêté de compétences?
Cet arrêté était attendu depuis longtemps. Mais sur ce sujet, nous avons été consultés tardivement. L’arrêté prévoit l’allongement de la certification de 5 à 7 ans et la suppression des QCM en re-certification au profit de contrôles sur ouvrages dans tous les domaines. Il pose aussi le cadre de la certification obligatoire des organismes de formations et de l’indépendance entre ces derniers et les organismes de certification.
Si globalement nous sommes satisfaits des avancées, nous restons vigilants et inquiets quant à la mise en pratique de contrôles globaux et aléatoires. Constitués en intersyndicale avec la CDI, la CFDI et LDI, nous travaillons sur des propositions concrètes afin que la mise en pratique corresponde à la réalité. Le texte n’est pas assez précis et de nombreuses questions se posent : que faire si, sur un bien, l’ensemble des diagnostics n’est pas à réaliser ? Si le diagnostiqueur n’est pas certifié pour l’ensemble de ses activités par un même organisme ? Quel sera le coût additionnel pour le professionnel ?
Face à ces questions, il est fondamental que la profession se fédère car, ne l’oublions jamais, l’union fait la force.
Pourquoi adhérer à la FIDI ?
En rejoignant la FIDI, vous profitez d’un contrat groupe d’assurance responsabilité civil professionnelle MMA, fruit d’une collaboration historique avec le cabinet MMA-Subervie. Notre contrat groupe est spécialement adapté à notre métier avec des garanties calquées selon vos activités pour une large couverture permettant d’ajuster une prime concurrentielle.
La FIDI, c’est aussi une équipe disponible de permanent et de membre pour répondre à toutes les questions techniques, normatives ou juridiques.
En rejoignant la FIDI, vous pesez et participez à l’évolution de votre métier. Et plus nous sommes nombreux, plus nous sommes écoutés. Tous bénévoles, élus et adhérents peuvent participer aux groupes de travail, et être présents auprès des instances règlementaires et normatives tels que la X 46-020, X 46-021 pour l’amiante, les travaux de normalisation Gaz et Electricité, les comités de certification, le plan de recherche et développement amiante. En adhérent, vous pouvez être acteur de l’évolution de votre métier.