La thermographie infrarouge vous aide, dans l’amélioration énergétique, la réalisation des DPE, le contrôle qualité, la réception de travaux, la détection d’anomalies… Elle vous guide, dans la recherche de fuites, les causes d’humidité, le repérage de réseaux encastrés, la prévention des risques… Etude de cas pratique.
La photo ci-dessous montre un silo en fibre de verre pris en infrarouge en hiver. La couleur bleue foncée du thermogramme au niveau du haut du silo indique une température plus basse que la base conique, presque rouge.
Il semble y avoir une démarcation colorée assez nette vers le milieu du silo, laissant penser que la température surfacique de sa moitié inférieure est plus élevée que la moitié supérieure.
Pourrait-il s’agir d’une différence liée à la présence de grains à l’intérieur – auquel cas la zone jaune-rouge du thermogramme à mi-hauteur pourrait indiquer le niveau des grains à l’intérieur du silo?
Or, après vérification, le silo est vide…
En fait, il est constitué de trois pièces soudées entre elles : un dôme en haut, puis un cylindre et, enfin, un cône renversé. La zone jaune-rouge correspond au cône, jusqu’à la soudure avec le cylindre.
© J. Amsellem / EXPERURBA
Rappelez-vous, le silo est en fibre de verre, il réfléchit manifestement la température de l’environnement qui s’y reflète. Le dôme renvoie donc le ciel froid (photo prise en hiver) et le cylindre réfléchit l’environnement comme une façade verticale. Le cône inversé, quant à lui, reflète le sol et la terre, plus chauds que l’air. Voilà pourquoi le thermogramme indique une température plus élevée à ce niveau.