Diagnostiqueur immobilier est un métier récent qui date de moins de 15 ans. L’accroissement des obligations de diagnostics en a vite fait un acteur incontournable dans la vente comme dans la gestion immobilière. Comme tout nouvel acteur, il bouscule les habitudes des acteurs historiques notamment les agents immobiliers et les notaires.
LE DIAGNOSTIQUEUR IMMOBILIER GARANT DE LA SECURITE ET DE LA SANTE DES OCCUPANTS… ET PAS SEULEMENT
Tous les ans, les diagnostiqueurs immobiliers auscultent plus de 2 millions de logements (ventes et locations comprises) pour fournir un état du bien en question. Ils assurent ainsi également l’assurance de la transparence du logement sur plusieurs aspects :
- Santé (Amiante, Plomb)
- Sécurité (Électricité, Gaz)
- Qualités intrinsèques (DPE, Surface, Termites)
Ils sont rapidement devenus les acteurs de référence à qui le particulier peut faire confiance sur ces différents aspects.
UN ACTEUR DE CONFIANCE
Pour assurer une confiance irréprochable envers les diagnostiqueurs immobiliers, le législateur en a fait une profession réglementée en imposant deux contraintes fortes :
- Obligation de certification de chaque diagnostiqueur immobilier pour chacun des diagnostics immobiliers réalisés (sauf le «métrage»)
- Obligation d’assurance pour offrir un niveau de garantie en cas d’erreur sur les diagnostics immobiliers
Les diagnostiqueurs immobiliers ont ainsi rapidement pris une place important à côté des notaires et agents immobiliers.
UN ACTEUR UTILE QUI A ETE BIEN TROP CRITIQUE
Comme tout nouvel acteur dans l’immobilier, le diagnostiqueur immobilier a été pris sous le feu nourri des critiques :
- Des médias qui ont piégé quelques diagnostiqueurs peu scrupuleux
- De certains agents immobiliers et notaires, qui face à leurs clients particuliers, ont présenté ces diagnostics comme inutiles, onéreux, peu fiables…
La survie de cette profession n’a tenu qu’au caractère obligatoire des diagnostics et non au souhait, des autres acteurs, de plus de transparence sur la qualité des biens acquis ou loués.
UN ACTEUR DEVENU LEGITIME
Maintenant que l’avenir et la légitimité de cette profession sont assurés, des opérateurs connexes à l’immobilier investissent dans ce marché, souvent en procédant à des rachats d’entreprises de diagnostic immobilier, ce sont : les banques (Caisse d’Epargne, Crédit Agricole), les bureaux de contrôles et d’expertises (Dekra, Saretec, Texa, Qualiconsult), les fournisseurs d’énergie (Gdf-Suez).
La pluralité et le sérieux de ces nouveaux opérateurs du diagnostic immobilier vient renforcer la crédibilité du diagnostic immobilier et assurer sa pérennité.
POUR UNE PRISE EN MAIN DE SON DESTIN
Alors que le métier se structure et évolue sans cesse (nouveaux diagnostics obligatoires, amélioration des dispositifs existants, recertification obligatoire…), les diagnostiqueurs immobiliers doivent être acteur de leur avenir. Cette représentation passe nécessairement par la participation à une action de type syndicale (rappelons les deux principales : FIDI et FNAIM).