La quasi-totalité des bâtiments existants présente ce phénomène où les flux de chaleur sont plus concentrés que sur une surface environnante. Le mur ou le plancher agit comme une « ailette » d’échangeur qui capte la chaleur. Un renforcement de l’isolation par l’intérieur va augmenter la concentration du flux « chaud ».
PROCEDER A L’INSPECTION
La réalisation des thermogrammes suit une démarche d’investigation. Pour réussir à coup sûr la visualisation des défauts recherchés, les paramètres de la caméra doivent être correctement réglés :
- Réglage de l’émissivité
- Réglage de la TAR (température apparente réfléchie)
- Réglages finaux de la caméra (distance), zone de mesure des températures
L’inspecteur va cibler les zones spécifiques « classiques » :
- Les liaisons parois verticales/parois horizontales
- Les jonctions avec les refends
- Les ruptures de plans…
Il faudra ensuite rechercher des ponts moins fréquents :
- Reprise de maçonnerie
- Présence de matériaux de la construction de natures différentes
- Défauts d’isolation…
L’investigation peut se faire par l’intérieur et par l’extérieur du bâti si les conditions météorologiques le permettent.
PRESENTER LES CONCLUSIONS
Dans ce type d’inspection, la connaissance des différents modes constructifs sera un plus pour être en mesure d’estimer si le pont thermique est « normal » ou au contraire particulièrement important.
Les écarts de couleurs présents sur les thermogrammes parlent souvent d’eux-mêmes. Le donneur d’ordre voit pour la première fois de façon « éclatante » les défauts de son isolation. L’échelle des températures située à droite du thermogramme présente l’ampleur du défaut.
ATTENTION !
Selon la sensibilité du capteur de la caméra et selon le soin apporté aux réglages de celle-ci, les contrastes des palettes de couleurs peuvent être impressionnants pour le non initié alors qu’il ne s’agit peut-être que de défauts minimes.