Les entrées d’air sont particulièrement génératrices d’inconfort dans un bâtiment. Au-delà de ce simple phénomène physique, il peut se créer d’autres désordres : création de condensation aux points de circulation des courants d’air froid, dysfonctionnement d’un équipement électrique.
PROCEDER A L’INSPECTION
De la rigueur de la mise en œuvre découlera la qualité de l’inspection thermographique réalisée. Il est souhaitable que le technicien intervienne de la manière suivante :
- Relevé des conditions d’intervention (météo, température, hygrométrie)
- Réglage de l’émissivité
- Réglage de la TAR (température apparente réfléchie)
- Réglages finaux de la caméra (distance), zone de mesure des températures
- Recherche des zones incriminées de façon large (la maison)
- Ciblage des zones plus précises (entourage des prises de courant, menuiseries, interrupteurs)
- Réalisation des thermogrammes et clichés numériques
- Prise de notes techniques ou nécessaires à la localisation
- Réalisation d’un croquis global pour localiser les défauts repérés
- S’assurer que toutes les informations ont été collectées in-situ
PRESENTER LES CONCLUSIONS
Une fois la recherche aboutie, le technicien thermographe doit s’assurer de la bonne compréhension de ses conclusions par le non sachant.
Si le repérage des défauts peut être assez aisé selon les conditions de l’inspection, la traduction des causes est souvent plus délicate à fournir au client.
Ne pas oublier que le rapport sera la trace visible qui restera après l’intervention. Les explications du rapport doivent être claires et ne pas présenter d’ambiguïté d’interprétation.
ATTENTION !
Trouver la judicieuse solution pour effacer le désordre peut s’avérer absolument complexe pour qui n’a pas une large connaissance du bâtiment.
Il faut aussi se méfier dans ce cas des effets de coin : zone forcément moins « alimentée » en énergie et donc naturellement plus « froide ».