Les algorithmes de mars 2012 évoluent pour aboutir à la version actuelle du 25 mai, voilà un bref tout d’horizon des modifications, dans les grandes lignes.
Le calcul des consommations de chauffage est modifié : la formule devient un peu plus lisible, elle est maintenant fonction du coefficient GV que connaissaient les thermiciens, même anciens, et les apports solaires qui étaient seulement expliqués mais non pris en compte, le sont dorénavant.
Les vitrages donnant sur une véranda peuvent désormais être traités, les combles très faiblement ventilés apparaissent, les valeurs de U des murs, planchers bas et haut pour lesquels l’année d’isolation est connue sont 5 fois plus nombreux (selon la zone climatique d’hiver et avec davantage de tranches d’années), les parois en briques de verre et celles en polycarbonate sont traitées, le U d‘un simple vitrage, d’un survitrage et d’un triple vitrage évoluent légèrement.
Pour les ponts thermiques, lorsqu’on ne pourra pas déterminer si l’isolation est intérieure ou extérieure (sic) ce sera de l’ITI…
Les apports internes dus à l’occupation font leur apparition et sont dorénavant pris en compte pour un gain d’environ 2%.
Les températures extérieures de base (qui avaient disparues) reviennent, les apports solaires sont augmentés par rapport aux tables précédentes, ils sont revus et se complexifient, les obstacles lointains font leur apparition… la grille terrain des relevés de vitrages risque de faire demain plusieurs pages, nous en étions déjà à 11 critères dans la version précédente !
Enfin, fort heureusement, l’inertie ne bouge pas fidèle à elle-même (sic).