La nouvelle méthode de calcul 3CL-DPE pour réaliser des DPE vient d’être publiée début novembre, avec pour objectif de rendre les DPE plus fiables après la série de critiques adressées l’année dernière. Les diagnostiqueurs devront désormais entrer 60 données au lieu de 30. Il deviendra également plus difficile de laisser des valeurs par défaut.
Les logiciels de calcul devront donc intégrer une série de changements comme, entre autres :
- Possibilité de déterminer le coefficient de réduction des déperditions des locaux non chauffés suivant leurs caractéristiques et de varier le coefficient d’intermittence en fonction du type d’équipement de chauffage et de bien diagnostiqué ;
- Meilleure prise en compte des masques et apports solaires ;
- Données sur les matériaux et les équipements enrichies ;
- Nouvelle méthode de calcul pour les déperditions par renouvellement d’air et calcul amélioré des rendements des systèmes à partir de leurs puissances ;
- Intégration d’un module de calcul automatique des puissances nominales pour les chaudières individuelles et pour les pompes à chaleur, ainsi qu’un calcul automatique des abonnements d’électricité à partir de la puissance électrique de chauffage ;
- Prise en compte de configurations particulières.
D’autre part, le diagnostiqueur sera désormais tenu de préciser, au particulier, les données qu’il utilise pour la réalisation du DPE.