La RT 2012 est présente dès le début du projet : le niveau d’exigences de la RT 2012 interdit toute possibilité de dérive. Ainsi, les pouvoirs publics ont jugé opportun d’appliquer un « verrou » très tôt dans l’acte de construire afin d’obliger la prise en compte de la RT 2012 dès le début du projet. Ce « verrou » a été ajouté aux pièces à fournir lors du dépôt d’un permis de construire (PC).
A ce stade, la fourniture de plans de l’enveloppe extérieure du bâti fige cette dernière. C’est ainsi qu’un calcul de Bbio ne faisant intervenir que l’enveloppe et les principaux usages du bâtiment doit être réalisé.
En quoi consiste le Bbio :
Pour réaliser un calcul de Bbio, les éléments principaux pris en compte dans le calcul sont les éléments constitutifs du bâti à travers leur qualité thermique et leurs métrés. Pour ceux qui connaissent le DPE version 2013, le travail de saisie d’un Bbio est assez proche de celui d’un DPE mais pour lequel la liberté de composition des parois est accrue. En effet, on n’est plus sur un existant mais sur un bâtiment à construire. Ainsi, la description de la composition des parois est laissée au libre choix de la personne réalisant les calculs. En pratique, le maitre d’ouvrage donne ses idées sur la composition du bâti. Cela constitue un point de départ pour le calcul du Bbio. Après un premier calcul, on vérifie si les prestations souhaitées par le maitre d’ouvrage sont suffisantes pour répondre aux exigences du Bbio. Si tel n’est pas le cas, la personne réalisant les calculs proposera à son client une ou plusieurs solutions pour atteindre ces objectifs.
Ainsi, en pratique le résultat d’un calcul de Bbio n’est pas « conforme » ou « non-conforme », car le bâtiment n’a pas le droit de ne pas être conforme à la RT 2012. Le véritable résultat obtenu à l’issue de tels calculs sont les préconisations que la personne qui les réalise donne au maitre d’ouvrage pour que son projet soit conforme à la RT 2012.
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