Pris entre le marteau de la réglementation et l’enclume budgétaire, le diagnostic amiante doit relever le défi de ne plus être simplement un centre de coût, mais de devenir également une chaîne de valeur.
Une chaîne dont le diagnostiqueur est le premier maillon, celui dont on ne saurait tolérer aucune faiblesse. Premier contact du donneur d’ordre sur la « problématique amiante », il doit être capable à la fois d’intransigeance face aux exigences de sa mission, mais également de pédagogie face à des maîtres d’ouvrages souvent dépassés par la question.
A la suite du diagnostiqueur, les laboratoires d’analyses, les prestataires de désamiantage, les entreprises de traitement des déchets, etc. : tous doivent comprendre les enjeux de leur mission particulière au sein de la problématique générale de l’amiante.
Cette prise de conscience est impérative pour permettre économiquement le respect des exigences posées par la loi de transition énergétique relatives à la rénovation de l’habitat ancien. Car si les propriétaires sont d’accord pour procéder aux travaux de performance énergétiques, l’amiante continue de poser problème : 55% des bâtiments en France sont amiantés, et le nombre de chantiers de rénovations stoppés pour cause de présence d’amiante a doublé ces deux dernières années, générant des coûts imprévus.
Pour éviter ces désagréments, vecteurs de blocage, il est donc désormais indispensable que tous les acteurs de la filière apprennent à travailler de manière concertée pour optimiser l’ensemble de la chaîne « amiante ».
Nous vous donnons rendez-vous, le 5 novembre, pour travailler et échanger en vue d’optimiser la collaboration entre les différents acteurs de la filière amiante.