Angers est régulièrement placée en tête des classements des villes où il fait bon vivre. Réputée pour la douceur de son climat, la richesse de sa vie culturelle et la qualité de vie de ses habitants, c’est aussi une ville moderne et dynamique qui, avec notamment la création de la Cité de l’Objet Connecté, se place aujourd’hui au cœur de l’innovation et de la French Tech. Dans ce contexte, la volonté d’expérimenter les usages des objets connectés au service d’une ville intelligente et durable s’est rapidement imposée. Pour relever ce défi, la ville d’Angers s’est appuyée sur l’expertise de m2ocity, 1er opérateur télécom dédié aux objets connectés en France.
La Cité de l’objet connecté a été conçue pour permettre l’émergence de nouveaux projets en matière d’internet des objets (IoT), de faciliter leur mise en œuvre, ainsi que leur fabrication en France. Mais pour quels usages ? Au-delà de la technologie, les objets connectés doivent permettre à une collectivité d’offrir à ses citoyens des services innovants qui préfigurent la ville de demain, une ville plus durable et plus intelligente.
Fort de son expérience terrain, avec plus de 1,6 million d’objets communicants installés en France, m2ocity s’est vu confier le déploiement de différents services en centre-ville, destinés à améliorer le confort de vie des habitants.
S’inscrivant dans une réflexion globale menée par la ville, ces derniers marquent les premières étapes d’un projet d’envergure.
Constance Nebbula, conseillère municipale déléguée à l’économie numérique et l’innovation déclare : « La volonté de Christophe BECHU, maire d’Angers, est de s’appuyer sur la filière numérique locale pour en faire un territoire exemplaire d’expérimentation et une ville test des innovations, notamment en matière d’Internet des objets. Le label « FrenchTech », qui identifie le territoire comme écosystème thématique sur les objets connectés, est une opportunité pour la ville de se positionner au niveau national et international sur ce secteur d’avenir.
Elle ajoute : Dans un contexte où le mode de vie des citoyens évolue, en même temps que les technologies, la collectivité se doit de répondre au mieux à ces besoins en apportant des services qui répondent à un usage identifié et permettent d’optimiser les coûts. C’est le sens de l’expérimentation lancée avec m2ocity, dont le bilan sera fait au bout d’un an pour identifier la cohérence des dispositifs par rapport aux besoins. »
3 solutions « Smart City » :
- Gestion du stationnement en voirie :
Pour le suivi de l’occupation des places de stationnement du dépose minute de la Gare d’Angers, des capteurs ont été installés sur chacune des places pour détecter la présence de véhicule. L’objectif étant de s’assurer du bon respect du temps maximum de stationnement sur ces places, afin d’en garantir la disponibilité, d’éviter les voitures en double file qui gênent la circulation et engorgent les rues alentour. »Les constats sont très positifs. La solution nous a permis d’optimiser le contrôle pour le stationnement limité dans le temps avec un seul passage et un repérage facilité des infractions. Auparavant, il fallait d’abord effectuer un premier passage pour repérer les véhicules présents, puis un second au maximum du temps règlementé pour constater les éventuels dépassements horaires » déclare Didier Levard – Directeur Sécurité Prévention - Optimisation de la collecte des déchets en centre-ville :
Des capteurs mesurent le niveau de remplissage des containers équipés afin de les collecter non plus à fréquence fixe mais uniquement lorsqu’ils sont pleins, ce qui permet de limiter les nuisances liées au ramassage (bruit, pollution, problèmes de circulation) dans cette zone clé pour l’attractivité de la ville, et également de limiter les émissions de CO2. - Suivi des nuisances sonores :
Une rue du centre-ville compte de nombreux établissements de nuit très fréquentés, notamment par les étudiants. Mais c’est également une rue où de nombreuses personnes habitent, ce qui rend la cohabitation difficile. Un capteur de bruit a donc été installé pour permettre une médiation entre les services de la ville, la police municipale et les gérants des établissements. Lorsqu’un seuil est dépassé pendant plus de 5 minutes, une alerte peut être envoyée aux gérants qui ont alors la responsabilité de limiter les nuisances. Par ailleurs, un médiateur peut intervenir afin d’instaurer un dialogue et d’éviter ainsi d’en arriver à des conflits pouvant aller jusqu’à une fermeture administrative.
2 solutions « Smart Building » :
- Amélioration de l’efficacité énergétique de la Maison des Arts, construite en 1841 :
Figure historique du patrimoine architectural Angevins, la Maison des Arts, pose néanmoins la question de son efficacité énergétique, les règles de construction de l’époque n’étant pas vraiment compatibles avec les exigences environnementales en vigueur aujourd’hui. La solution déployée permet de contrôler les consommations d’eau, de gaz et d’électricité ainsi que la température afin d’identifier les fuites, les dysfonctionnements et les mauvais usages, et de s’assurer que des équipements énergivores ne restent pas en fonctionnement pendant les périodes d’inactivité. - Contrôle de la qualité de l’air intérieur des bâtiments de la petite enfance :
Une récente loi sur le contrôle de la qualité d’air dans les bâtiments de la petite enfance (crèches, maternelles) a mis en lumière les problèmes sanitaires posés par un environnement vicié pour les plus petits. Mettre en œuvre de vraies solutions opérationnelles pour améliorer la qualité de l’air impose de connaitre finement les concentrations en CO2 et composés organiques volatils (COV) dans les différentes pièces des bâtiments. Une station de mesure communicante et mobile est donc utilisée par les services de la ville pour mener des campagnes de contrôles dans plusieurs établissements.
Monitorer et piloter les données issues des objets communicants
Pour chacune de ces solutions, les services ont accès à un portail web d’analyse métier des données collectées, adaptées à leurs enjeux et qui leur permet d’améliorer la réactivité et la qualité de la prise de décision, tout en sensibilisant les usagers et les citoyens aux bonnes pratiques à respecter pour améliorer la qualité de vie sur le territoire. Toutes les données brutes sont également disponibles sur une plateforme en ligne afin de réfléchir à la question d’un Opendata transversal aux services.
« Le progiciel m2ocity est accessible sur le web, il est ergonomique et nous a permis d’analyser les consommations de 3 types de fluides présents sur un bâtiment, de les comparer sur différentes périodes et de créer des alertes. Cela a mis en évidence des dérives auxquelles nous avons pu remédier » souligne R. Thibaudeau, Directeur des Bâtiments et Patrimoine Communautaire.
Ces solutions ont été déployées, en étroite collaboration avec les services de la ville, en moins de 15 jours. En effet, m2ocity tout à la fois opérateur, coordinateur et intégrateur, propose des solutions « Plug & Play », qui s’adaptent aux infrastructures existantes, avec des capteurs autonomes en énergie et en s’appuyant sur un écosystème de partenaires métiers de référence (Azimut Monitoring, BH Technologies, Alerteo, NEDAP France, TTS, Homerider Systems), ce qui permet un déploiement rapide, simple et à coûts maitrisés.
« Notre rôle est d’accompagner les villes à se transformer en les libérant des problématiques techniques. Notre approche agnostique nous offre une grande souplesse et nous permet de répondre aux besoins spécifiques exprimés par une collectivité » commente Camille Loth, Directeur Marketing m2ocity.