23 anciens salariés de Valéo réclamaient, ce vendredi, aux Prud’hommes de Limoges, la reconnaissance de leur préjudice d’anxiété, lié à l’exposition à l’amiante. Délibéré le 1er juillet.
Le préjudice d’anxiété
Georgette, 63 ans, est « en colère ». L’audience devant le Conseil des prud’hommes de Limoges, vendredi matin, vient à peine de s’achever et l’énergique sexagénaire, salariée chez Valéo pendant plus de 30 ans, enrage. « L’anxiété, on l’a tous. On a vu des collègues âgés de 49 ans décéder du jour au lendemain, à cause de l’amiante. Comment on peut le contester ? »
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« Préparez-vous à aller en appel », annonce Me Fleury. Au final, c’est cette guérilla judiciaire qui exaspère le plus Georgette. « Pour les deux groupes précédents, le préjudice d’anxiété est reconnu, peste-t-elle. Pourquoi pas pour nous ? »
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