Parce que l’amiante est en enjeu de santé publique, qu’elle est réglementairement encadrée et génératrice de nombreuses obligations, ses chantiers ont un coût. Mais, en fait la question n’est pas tant le prix que de savoir si le repérage amiante, la stratégie, les mesures d’air et l’analyse sont « stratégiques » et garantissent une prestation qui, dans sa globalité, garantira une qualité d’exécution et engendrera aucun problème judiciaire conséquent.
Alors, tentons de comprendre comment se compose le prix de l’amiante. L’opérateur de repérage doit répondre à trois questions essentielles : répondre à une obligation légale qui est imposée, livrer un rapport complet, fiable et exploitable pour permettre au donneur d’ordre de prendre les bonnes décisions, et de s’adapter aux contraintes particulières du client. Pour nous, cela passe par des collaborateurs formés, certifiés, expérimentés et motivés, par des analyses et rapports vérifiés pour en maîtriser la cohérence, et par la capacité de s’adapter aux urgences et amplitudes horaires.
Le juste prix d’un repérage amiante
Si surpayer n’est dans la logique de personne, payer le moins possible est un réflexe. Seulement les moins-disant feront forcément des impasses sur la prestation, le service, la qualité, le délais, l’assurance Et dans ce cas c’est aux clients de mesurer les conséquences à court et moyen terme sur le coût financier direct et indirect, sur la perte de temps, sur la mise en cause civile et pénal, dans le cadre d’une prestation réalisée de façon incomplète, voire avec des erreurs. Il faut donc faire attention de ne pas faire de fausses économies. Un repérage avec des localisations incomplètes, qui seront découvertes en cours de chantier, compliquera forcément les choses en termes d’organisation, de coût financier, de retard, etc.
Certes le prix est important car la conjoncture est compliquée pour certain donneur d’ordre, mais il doit être en relation avec la prestation. Et lorsque les écarts sont importants, les justifications doivent permettre de les comprendre qu’ils soient à la hausse ou à la baisse, et permettre au maître d’ouvrage de faire un choix, le bon choix.
Avis de Lionel Janot, Président de L3A