Mercredi 11 janvier dans la journée, la FIDI et la Chambre des diagnostiqueurs de la FNAIM comme d’autres organisations étaient informées de la tenue d’une ultime réunion sur les arrêtés techniques concernant le diagnostic de performance énergétique, organisée par les Pouvoirs Publics le lundi 16 janvier. Le soir même, nous recevions une dizaine de projets d’arrêtés, soit près de 60 pages de contenus juridiques et techniques pour relecture.
Dès le lendemain, la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers FNAIM et la FIDI, représentant à elles deux plus de 2000 professionnels et plus de 1100 entreprises, ont cosigné un courrier à l’attention de la Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages (en charge de ce dossier) pour demander un délai minimum raisonnable et nécessaire à l’étude approfondie des textes tels que présentés.
Malgré cette demande, vendredi 13 janvier, nous recevions un message comme quoi la réunion était maintenue.
Nous avons décidé conjointement de maintenir notre position et, n’ayant pas disposé du temps suffisant pour étudier l’ensemble des textes en profondeur, nous n’avons pas participé à cette réunion afin d’éviter que la profession, par notre simple présence, soit considérée comme ayant porté sa caution à ces projets.
Jusqu’à présent, nos organisations ont fait preuve d’un esprit d’ouverture et d’une approche constructive. Même si elles ont pu regretter de ne pas être suffisamment consultées sur l’élaboration des projets de texte visant à la fiabilisation du DPE, elles ont été à l’origine de propositions validées pour améliorer cet outil.
Les rédacteurs des textes ont mis des mois à les élaborer, il est donc inconcevable que les acteurs sur le terrain ne disposent que de quelques jours seulement pour se prononcer… le plan de fiabilisation du DPE et la crédibilité de notre profession en dépendent !