Le bâtiment est l’une des priorités du gouvernement pour assurer la transition énergétique, qui prévoit un accompagnement territorial renforcé. Parmi les grands chantiers d’action, la rénovation énergétique des bâtiments occupe une place privilégiée, avec un programme visant à rendre sobres en énergie un million de logements par an (500.000 constructions neuves et 500.000 réhabilitations).
Sur le fond, on ne peut que se réjouir de cette initiative. Mais la France dispose-t-elle des ressources nécessaires ? Au-delà des éternelles questions de financement (le plan de lutte contre la précarité énergétique est doté d’une enveloppe de 1,35 milliards d’euros pour aider les ménages à améliorer l’efficacité thermique de leur logement, soit une moyenne de 1350 euros par logement susmentionné), les moyens humains sont-ils suffisants pour répondre à un tel défi ?
Dans le secteur du bâtiment qui compte 430.000 entreprises (source : Ademe) dont la plupart sont des TPE qui ne sont pas nécessairement spécialisées dans l’amélioration des performances énergétiques, la notion de faisabilité est une vraie question.
Dans ce cadre, il est important que les professionnels du secteur prennent part au débat sur la transition énergétique organisé jusqu’en juillet 2013, qui conduira à un projet de loi de programmation en octobre 2013. Trois possibilités sont offertes :
Nous sommes les futurs principaux acteurs de cette transition énergétique. En faisant part de nos remarques, faisons en sorte que cette transition se déroule dans les meilleures conditions.