La Chambre des Diagnostiqueurs immobiliers FNAIM est particulièrement vigilante dès lors que les diagnostiqueurs sont mis en cause injustement. Son Président a tenu à réagir vivement aux propos tenus par le groupe de travail de l’Institut Montaigne sur les diagnostiqueurs et le DPE.
Un courrier officiel a été envoyé au Président de l’Institut (voir pièce jointe) pour revenir à la fois sur les consultations du groupe de réflexion et le fond du rapport.
Certaines des propositions irréalistes (comme l’étiquette « énergie » directement en euro) n’auraient d’ailleurs pas été faites si les diagnostiqueurs (décrits comme incompétents) avaient été écoutés.
Après être revenu sur le DPE avec la chronologie du dispositif et le plan de fiabilisation qui vient d’entrer en vigueur, Claude PASCAL revient sur les incohérences et notamment le risque de conflit d’intérêt lorsque le fournisseur d’énergie est aussi celui qui conseille pour dépenser moins, même s’il s’agit d’une obligation inscrite dans la loi.
Par opposition, il souligne la neutralité du diagnostiqueur, bien plus rassurante pour le consommateur.
Il fustige la fausse bonne idée de vouloir des étiquettes directement en euros, mesure inepte dès lors qu’un DPE est valable 10 ans, avec un coût de l’énergie très fluctuant.
Il conclut en proposant, pour les prochains travaux, d’apporter le concours des diagnostiqueurs qui seront à même, grâce à leur expérience au plus près du terrain, d’éviter de telles erreurs.
Pour en savoir plus : CDI FNAIM – Institut Montaigne – Courrier (2013-11-23)