Vous avez lancé un nouveau réseau dédié à l’amiante, BC2A. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?
Richard Morin : « Le projet BC2A a débuté il y a 2 ans, animé par la volonté de créer une branche spécialisée dans l’univers des polluants du bâtiment.
Plus spécifiquement, BC2A intervient dans les diagnostics amiante et plomb avant travaux et avant démolition, le carottage et les analyses d’enrobés routiers (amiante et HAP) ainsi que dans les mesures d’empoussièrement.
C’est le durcissement de la réglementation amiante et les obligations de protection pesant sur les entreprises intervenant dans le bâtiment qui nous ont motivés à lancer BC2A.
L’amiante/bâtiment présente des spécificités par rapport aux diagnostics immobiliers classiques. Notre objectif était de pouvoir proposer à nos clients et aux membres du réseau BC2E, une solution pour toutes les demandes spécifiques liées à l’activité de l’amiante, du plomb et les polluants du bâtiment. BC2A a pour mission d’accompagner les membres du réseau BC2E sur des marchés amiante qu’ils décrochent dans leur secteur. Il s’agissait d’identifier une compétence supplémentaire au sein de BC2E en créant une marque différente pour éviter toute confusion.
D’où le nom de BC2A, qui nous permet d’intégrer le « A » spécifique à l’amiante et pour que le domaine d’intervention de la marque soit facilement identifiable/reconnaissable tout en gardant un lien la marque BC2E et notre réseau actuel ».
Le marché de l’amiante et sa filière se structurent de plus en plus. Pouvez-vous nous donner votre avis sur leurs évolutions dans les années à venir ?
Richard Morin : « La tendance actuelle est très nettement à un durcissement de la législation, qui découle des enseignements et des retours d’expériences issus des premiers pas de la législation des années 2000.
En termes de marché et d’activité, l’enjeu pour les acteurs de la filière dans les années qui viennent sera de répondre à la demande croissante en missions techniques et très spécialisées ».