Le tribunal administratif de Grenoble a cassé, lundi 11 juillet, la décision de l’ancien ministre du travail François Rebsamen de ne pas classer le site pétrochimique de Roussillon comme un site amiante. L’association CAPER espère une indemnisation, sous la forme de départs en retraite anticipés.
La décision, pour eux, ressemblait à une bouffée d’air. L’association CAPER (Comité Action Prévenir et Réparer) Nord-Isère, qui se bat du côté des victimes de l’amiante dans le département, et le CHSTC (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) de la plate-forme pétrochimique ont conjointement monté un dossier d’un millier de pages, remplissant trois classeurs, pour plaider leur cas.
Cela fait plusieurs années que CAPER Nord-Isère et le CHSTC travaillent sur ce dossier. L’association accueille les « gens empoisonnés » et les « accompagne dans ce parcours du combattant » selon les mots de son fondateur et président Pierre Rinalduzzi. Depuis 2001, ils ont déploré 103 morts d’anciens employés attribués à l’amiante, mais « tout le monde ne vient pas nous voir, précise-t-il, je suis sûr que le médecin du travail a compté plus de morts que nous. »
Retrouvez la totalité de l’article »Amiante: les employés « empoisonnés » de la plate-forme chimique de Roussillon (Isère) pourraient être indemnisés » en cliquant ici