Obligatoire depuis 2011 pour la location comme pour la vente, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) a provoqué une dévalorisation des logements énergivores sur le marché de l’immobilier.
Les bâtiments construits avant 1975 portent l’étiquette peu flatteuse de logements énergivores. Pour assurer un confort minimal à leurs occupants, ces logements trop vieux consomment une quantité d’énergie jugée trop élevée. Résultat, les acheteurs s’en désintéressent, rapporte le site L’énergie tout compris.
Marché immobilier : les logements énergivores sont dévalorisés
Problèmes d’isolation des murs, fenêtres à simple vitrage qui ne retiennent pas la chaleur en hiver, mauvaise aération qui retient l’humidité… les logements énergivores ou « passoires énergétiques » poussent à la surconsommation d’énergie pour chauffer la maison. Pour lutter contre ce phénomène, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) est obligatoire depuis janvier 2011 pour toute location ou vente immobilière de logement.
Ce nouveau critère a provoqué la chute de la cote des logements énergivores sur le marché de l’immobilier. Acheteurs et locataires préfèrent les logements récents plus économes en énergie. Cette dévalorisation varie en fonction des régions. Elle a tendance à s’atténuer dans les zones tendues comme Paris et l’Ile-de-France. Cette dévalorisation s’étale de 8% de perte sur le prix de vente d’un appartement classé F ou G (les plus mauvaises catégories du DPE) à – 18% pour une maison tout aussi énergivore.
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