Le désamiantage, est avant tout un domaine d’expertise très réglementé. Afin de respecter toutes les normes imposées et de garantir la sécurité et la bonne mise en œuvre des chantiers, Europamiante a mis en place des audits internes.
Nous nous intéressons aujourd’hui, à l’un des auditeurs internes recruté par Europamiante. Jeune ingénieure nucléaire prometteuse et débauchée à la sortie de l’école. A ce jour, elle réalise environ 60 Audits par an, assurant un contrôle de la qualité et la technique des chantiers.
Europamiante, une entreprise qui attire de jeunes talents
Diplômée du CNAM en tant qu’Ingénieur en Sciences et Technologies du Nucléaire avec une option en Construction et Déconstruction, Carolane Thevenard effectue son cursus en alternance chez de grands acteurs du nucléaire et justifie à présent d’une première expérience dans le nucléaire.
Curieuse et passionnée, elle s’intéresse au monde du désamiantage, proche du nucléaire, se trouve avoir beaucoup de points communs avec ce dernier.
C’est cette double compétence qui va la mener chez Europamiante.
Diplômée, Carolane se voit proposer deux postes : le premier chez l’un des plus gros acteurs du nucléaire français, le second chez Europamiante.
L’entreprise voit en elle une formidable opportunité de compter un nouvel ingénieur dans ses rangs afin de réaliser les audits. Comme le dit Carine Rouvier, PDG « il n’existe pas d’école pour recruter des ingénieurs désamianteurs ». Enfin, la société montre un réel intérêt pour l’expertise nucléaire de la jeune femme.
Vous comprendrez bientôt pourquoi ces deux domaines sont si proches.
C’est lors d’une interview que l’ingénieur nous explique pourquoi elle a choisi Europamiante et les liens étroits du nucléaire et du désamiantage.
Emilie : « Bonjour Carolane,
Expliquez-nous, pourquoi Europamiante et pas un acteur de votre profession ? Comment expliquez-vous ce choix ? »
Carolane : « Bonjour Emilie,
Tout d’abord je pense qu’il est important de rappeler pourquoi ces deux domaines sont si proches.
Dans un premier temps, il faut savoir que beaucoup de sites du Parc nucléaire français (laboratoires, centrales, hôpitaux, etc.) contiennent de l’amiante.
Cela s’explique d’abord, par la forte résistance du matériau à la chaleur, la radioactivité induisant de fortes chaleurs, mais aussi par l’utilisation régulière de l’amiante dans la construction à l’époque.
De plus, il y a un « effet miroir » entre le monde de l’amiante et celui du nucléaire. »
Emilie : «Un effet miroir ? Utilise-t-on les mêmes procédés dans le désamiantage que dans le nucléaire ? »
Carolane : « Pas exactement. Les deux domaines sont très similaires, moins dans la nature des processus utilisés, que par la manière dont ils s’organisent et s’articulent.
Pour simplifier, les deux domaines sont très réglementés et nécessitent tous deux, des savoirs faire et savoirs en normes très spécifiques, visant à assurer la sécurité de tous et de l’environnement.
On ne devient pas désamianteur en apprenant simplement un métier, il faut une formation spécialisée relative aux risques sanitaires et sécuritaires, car ce sont leur vie et celle des autres qui sont en jeu.
De plus, on observe des similarités dans le transport des déchets. L’amiante et les déchets radioactifs étant tous deux dangereux, la réglementation exige que nous appliquions l’ADR. Il s’agit d’un règlement international dont l’acronyme signifie « Accord pour le transport des marchandises dangereuses par la route ». La différence entre les déchets amiantés de classe 9 et les déchets radioactifs de classe 7 vont varier selon la dangerosité mais la structure de gestion du danger reste identique.
http://www.davosconseil.fr/transport-matieres-dangereuses-la-classification-adr-4.html
En tant que désamianteur nous avons déjà l’expérience de milieux restrictifs avec tout ce que cela peut comporter.
Emilie : « Aujourd’hui, pour vous en tant que désamianteur, quelles sont les opportunités sur le marché du nucléaire ? »
Carolane : « Il faut savoir, que les infrastructures nucléaires sont confrontées à des difficultés pour désamianter les sites à problématiques nucléaires pour plusieurs raisons et notamment des procédés qui ne peuvent pas toujours coexister.
Par exemple, pour désamianter nous utilisons de l’eau afin de plaquer les fibres d’amiante et éviter leur émission. Alors que dans un environnement sous radiation, l’eau peut faciliter la contamination d’un individu ou la dispersion de fibres et est donc à proscrire comme système de protection. »
Les instances du nucléaire sont donc à la recherche d’experts avec la « double casquette » de compétences, capables de faire cohabiter les processus, afin de désamianter des sites nucléaires. »
Emilie : « Cela, me paraît plus clair maintenant. C’est donc une réelle opportunité pour vous de concilier les savoirs et les compétences de ces deux mondes ? »
Carolane : « Oui tout à fait, c’est pour cela qu’Europamiante était une vraie opportunité. L’entreprise me permet d’acquérir un statut d’expert en amiante et me donne la possibilité d’exploiter un tout nouveau marché. »
Emilie : « L’entreprise a donc le souhait de se lancer sur le marché du désamiantage de sites nucléaires ? »
Carolane : « Ce n’est qu’à l’état de projet, mais nous en discutons avec le comité de direction.
Nous disposons des compétences nécessaires, et effectuons une veille régulière sur le sujet. De plus, notre qualité de service reconnue, nous permet de voir plus loin que notre activité de désamianteur. Notre dynamisme nous ouvre à de nouvelles opportunités que nous ne manquons jamais d’explorer. »
Vous l’aurez compris, l’entreprise ne cesse d’innover et d’explorer de nouveaux talents et de nouvelles possibilités prometteuses.