Le crowdfunding immobilier ou l’investissement immobilier participatif fait écho sur le web. Des sites alléchants pour financer une opération immobilière (un rendement compris entre 4 et 12%) dont les internautes doivent se méfier. En effet, le cadre juridique de ce type de placement n’est pas encore bien défini.
Anaxago, Wissed, Crowdimo, Lymo, la liste de sites web de crowdfunding immobilier émergeant sur la toile est étendue. Véritable coup de poker avec une donne d’un investissement immobilier à la rentabilité faible, les promoteurs participants sont souvent des « poids moyens » d’envergure régionale. Leur but : obtenir des fonds propres nécessaires pour boucler le financement de leur opération, rapidement. Ces sites qui enregistrent de bonnes levées de fond, peuvent se prévaloir d’avoir fleuré le bon filon immobilier. En 2014, Anaxago, a par exemple, levé 9 millions d’euros dont 2,2 millions sur des projets immobiliers.
La création d’un holding
Le crowdfunding permet donc à des particuliers d’acquerir des parts dans des opérations de construction, de rénovation, de location ou même de viager. Les investissements moyens des particuliers sont compris entre 50 000 euros et 450 000 €. Les montages juridiques se font, en règle générale, via la création d’un holding qui chapeaute une société civile de construction vente (ou SCCV) ou une société civile immobilière (SCI). D’ailleurs le site Propulss est un nouveau né du financement participatif via une SCI. L’immobilisation des placements varie de 1 à 7 ans. Il convient, pourtant, de rappeler que le crowdfunding immobilier comporte des risques. Son cadre juridique reste flou, rester vigilant s’avère nécessaire.
Résumé :
Le crowdfunding immobilier émerge sur la toile depuis quelque temps. Des offres alléchantes qui ne doivent pas faire oublier un flou juridique comportant des risques.