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Le secteur de l’installation et du génie électrique


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Pour définir le secteur où évolue l’électricien, une première approche est la définition des travaux d’installation électrique dans la nomenclature d’activité française de 2008.

La sous-classe 4321A, Travaux d’installation élec­trique dans tous locaux désigne l’installation de :

  • câbles et appareils électriques,
  • câbles de télécommunications,
  • câblage de réseau informatique et de télévision par câble, y compris les fibres optiques,
  • paraboles,
  • systèmes d’éclairage,
  • montage des antennes d’immeubles,
  • installation des systèmes d’alimentation de se­cours (groupes électrogènes),
  • systèmes d’alarme incendie,
  • systèmes d’alarme contre les effractions,
  • installation de systèmes électriques de paiement pour parking,
  • installation de capteurs d’énergie solaire élec­triques asservis aux locaux,
  • connexion d’appareils électriques et électromé­nagers, y compris le chauffage par plinthe chauffante.

Elle est complétée par la sous-classe 4321B, Travaux d’installation électrique sur la voie publique qui dé­signe l’installation :

  • appareils d’éclairage de rue et signaux élec­triques,
  • éclairage des pistes d’atterrissage.

Cette nomenclature recouvre quasiment l’ensemble des activités des entreprises du secteur, à l’exception de quelques activités dans le domaine industriel ou l’incendie. On notera également que bon nombre d’entreprises n’ont pas comme activité unique l’ins­tallation électrique. Leur périmètre peut s’étendre à la plomberie, la climatisation, la serrurerie, la cou­verture (photovoltaïciens), etc.

 Une grande diversité d’acteurs et de do­maines d’intervention

Très actif, le secteur de l’installation et du génie électrique rassemble des entreprises de toutes les dimensions et de métiers très diversifiés. Qu’il s’agisse d’entreprises de taille artisanale, de PME ou de filiales de majors du BTP, toutes ont en commun de se situer sur un marché où les besoins sont très importants.

A l’enjeu de distribuer l’énergie électrique déjà om­niprésente est venu s’ajouter celui de construire ou d’améliorer les réseaux diffusant l’information, la voix, les données et les images.

Aujourd’hui, les réseaux font coexister l’information et l’énergie, offrant la possibilité de construire de véritables systèmes intelligents capables d’adapter les consommations aux usages les débits, de gérer la sécurité et d’apporter aux bâtiments et aux utilisa­teurs de multiples services.

Face à des attentes nombreuses pour équiper les foyers, les lieux de travail et tous les espaces de vie, l’électricien couvre un vaste champ d’activité et in­tervient dans différents domaines :

  • le logement (résidentiel individuel ou collectif),
  • le tertiaire (commerce, bureaux, bâtiments pu­blics d’accueil, de soins, d’éducation, stockage…),
  • l’industrie (électromécanique, outil de produc­tion, process industriel…),
  • les réseaux extérieurs (signalisation, éclairage public…)

 

Plusieurs secteurs d’activité emploient des électri­ciens : l’automobile, l’aéronautique et le spatial, la mécanique… Ici nous nous intéressons plus précisé­ment aux électriciens du bâtiment.

 Un secteur qui compte dans l’univers du bâtiment

Le bâtiment est un poids lourd dans l’économie française. Il représente 1,2 million d’actifs dans dif­férents corps de métiers : gros œuvre, bois, couver­ture/ plomberie, étanchéité, métallerie, thermique / climatisation, isolation, peinture, plâtrerie, revête­ments sols et murs, agencement, travaux de finition, électricité.

Le secteur de l’installation et du génie électrique est un des principaux corps de métiers. Il représente en­viron 16% du volume de travaux du bâtiment.

En France, le secteur représente environ 22000 entreprises et 38000 artisans travaillant seuls, soit 210000 actifs et un montant de commandes an­nuelles estimé à 29 milliards d’euros de C.A. en 2011 (dont 5,5 milliards de travaux publics).

Au sein de la branche du bâtiment, l’équipement électrique fait partie du sous-ensemble équipement technique (électricité, génie climatique, plomberie). Ces trois métiers représentent 26,7% des établisse­ments du bâtiment. Sur les marchés, ces trois spé­cialités font de plus en plus souvent l’objet de macro lots, c’est-à-dire une commande unique du maître d’ouvrage, divisée en plusieurs lots séquencés avec un pilote unique.

Comme dans l’ensemble du secteur du bâtiment, les petites entreprises sont largement majoritaires. 92% des établissements réalisant des travaux d’installa­tion électrique ont une taille artisanale ou TPE (au plus 10 salariés).

Mais l’installation électrique se distingue nettement des autres corps d’état (à l’exception du gros œuvre) avec une présence significative de grandes entre­prises. 9 entreprises comptent plus de 500 salariés et les entreprises d’effectif supérieur à 100 salariés emploient plus du tiers des effectifs du secteur.

Cet article a été rédigé en collaboration avec CSEEE AFORELEC

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