Quels sont les enjeux de l’amiante dans les années à venir ?
Dans notre métier de conseil et de MOE sur l’amiante, essentiellement pour des entreprises générales ou auprès de maîtres d’ouvrages pour des opérations de réhabilitation, l’enjeu majeur est que l’amiante ne soit pas un frein, notamment sur le plan financier. Notre objectif est donc de minimiser les coûts liés au traitement de l’amiante pour que les projets ne soient pas purement et simplement stoppés.
Pour ce faire, nous n’abordons pas la question sous l’angle unique du désamiantage : si le retrait peut s’imposer dans certaines zones, nous privilégierons dans d’autres des interventions en « sous-section 4 ». C’est pourquoi notre rôle d’analyse en amont du bâti, du programme des travaux et du contexte est fondamental.
Quels sont les risques à éviter ?
Il faut avant tout ne pas effrayer l’utilisateur du site, notamment quand nous travaillons en site occupé. Nous ne devons pas cacher le problème, mais tout doit être pensé, y compris au niveau de la communication pour rassurer les occupants.
Quels développements peut-on envisager pour l’avenir ?
Le marché va tendre vers du désamiantage uniquement avant démolition d’un côté, et des rénovations « sous-section 4 », de l’autre. Les enjeux sont donc liés à la formation des différents corps de métiers.
Depuis 3 ans, grâce au PRDA, qui aide à l’émergence de nouvelles techniques, matériaux et outillages pour les travaux en Sous-section 4, les choses évoluent positivement dans ce sens.